mardi 25 septembre 2007

Un jeu sur notre belle région! Cliquez ici

Apprendre en s amusant c'est plutot sympa non?

Petit quizz pour apprendre en s 'amusant. Cliquez ici!

Venez tester vos connaissances ou découvrir sous forme d'un quizz les Ardennes .

dimanche 23 septembre 2007


La Petite Brasserie Ardennaise





installée à Charleville-Mézières .




C'est l'histoire de la rencontre de deux hommes .
L ' un ,
Thierry Charmaux , est chef d ' équipe chez Citroën,
l'autre,
René Bertrand , est horticulteur.

" Amateurs de bière , raconte le premier , nous étions de moins en moins satisfaits des produits industriels .


" Les deux compères, aidés par une vingtaine de copains qui investissent dans le capital de la société, font alors le pari audacieux de créer leur propre brasserie.


Nous sommes fin 1997 .

La Petite Brasserie Ardennaise produit aujourd'hui 180 hectolitres de bière par an , une goutte d ' eau en comparaison des 70 millions d'hectolitres de Heineken , par exemple . Le débouché pour les trois bières du petit artisan ardennais (une blonde , l'Armoise ; une rousse , l'Oubliette ; une brune , la Stout ) est donc essentiellement local.


cacasse a cul nu

Préparation : 1 h 30
Cuisson : 1 h
Ingrédients (pour 2 personnes) :
- 1 kg de pommes de terre qui tiennent bien à la cuisson
- 4 beaux oignons
- 60 g de beurre environ ou du saindoux
- 4 cuillères à soupe de farine
- thym , 4 feuilles de laurier , poivre , sel
- un peu de vin blanc (facultatif)
Préparation :
Epluchez les patates et coupez-les en 4 , de manière à obtenir des morceaux plus gros que pour des patates sautées.
Epluchez les oignons et émincez-les.
Dans la cocotte , faites légèrement dorer votre farine à sec.
Laissez tiédir quelques instants et ajoutez le beurre de manière à obtenir une pâte collante un peu sèche.
Versez un peu d'eau sur cette pâte , mélangez bien à la cuillère en bois (et éventuellement au fouet) , allez y progressivement jusqu'à obtenir une consistance sirupeuse et rallumez alors le feu.
Mélangez bien ("touillez", comme on dit dans les Ardennes) et ajoutez de l'eau , au fur et à mesure que ça épaissit , pour obtenir une consistance de sauce bien nappante (n'oubliez pas le vin blanc , si vous voulez en mettre!) .
Vous venez de réaliser un roux .
Certains le font en commençant comme une béchamel , c'est à dire en cuisant beurre et farine en même temps , mais je vous le déconseille car le beurre n'aime pas qu'on le chauffe trop et devient indigeste.
Versez les patates et les oignons , saupoudrez généreusement de thym et de poivre , ajoutez les feuilles de laurier et salez en goûtant avec un bout de pain.
Mélangez gentiment à la cuillère et vérifiez qu'il y a suffisamment de sauce pour que toutes les patates soient immergées.
Laissez cuire à feu très doux pendant 1 h , sans jamais remuer : Les patates doivent être fondantes, mais pas fondues!

Plat typique et symbolique de la cuisine Ardennaise, la cacasse était, à l'origine, un plat simple et nourrissant que les gens les plus modestes utilisaient lorsqu'ils n'avaient pas les moyens d'acheter de la viande. Le plat était dit « à cul nu » en raison de l'absence de viande. La cocotte étant simplement frottée avec une barde de lard avant cuisson des pommes de terre pour parfumer le plat.

Roc la Tour


Jusqu'à ces derniers temps, la légende du Roc la Tour n'était guère connue que des habitants des villages alentour.

D'après une version, un seigneur avait une femme jeune et belle, fière et ambitieuse, mais sans castel digne de l'abriter.
Il vit un jour venir à lui un personnage qui le fit rougir de sa pauvre maison et lui proposa, en échange de son âme, de bâtir un magnifique château où sa femme aurait enfin une demeure digne d'elle.
Le seigneur reconnut le diable et conclut le marché. Selon son habitude, messire Satanas devait construire l'édifice en une nuit, avant le premier chant du coq. Il se mit au travail avec son équipe de lutins et de diablotins. Le Château était terminé, seule la dernière pierre allait être déposée, quand un coq chanta au fond de la vallée. Le diable était pris.
Dans sa colère, il jeta sa toque contre les murailles, et tout s'écroula. Ces débris forment, aujourd'hui le Château de la Tour.
Y eut-il jamais un château bâti de main d'homme sur ces rocs dont la situation est si dominante ? La chose est peu probable. Les archéologues n'y ont trouvé aucun vestige et les gens du pays n'ont conservé aucun souvenir d'un château-fort en cet endroit.

les dames de meuse


Un beau matin d'amour,le compte de Rethel
En son manoir reçut trois preux, les fils de Hierges;
Les filles du comtes étaient trois blondes vierges,
Qui promirent aux preux un amour immortel.
Avant leur pauvre amour, les trois preux sur l'autel
Avaient juré d'aller combattre en Palestine.
Ils partirent un soir, la croix sur la poitrine,
A leurs dames laissant la garde du castel.
L'amour chasse l'amour, quand l'oubli se prolonge,
L'amour, l'amour félon chassa l'amour juré ;
Mais voilà qu'une nuit, dans le castel muré,
Une terreur passa, comme un horrible songe.
Dans le ciel noir immense, il planait des lueurs ;
De la terre profonde, il montait des clameurs,
Dans l'enfer où pleurait une lugubre plainte.
Les Croisés avaient pris Jérusalemn, la sainte.
Tandis que dans les bras de leurs amants peureux
Les dames du castel ont trahi les trois preux,
Autour du Saint-Sépulcre, à la lueur des cierges,
Sont ensemble à genoux les trois preux, fils de Hierges.
Mais de dure façon, le Seigneur les vengea ;
Sans pitié, pour toujours, la nuit même il changea
Les dames du castel en trois roches énormes
Qui dressent à jamais leurs trois spectrales formes.
Sur la Meuse, depuis, tristement nuit et jour,
Que renaissent les fleurs, qu'elles s'ouvrent ou meurent,
Les Dames du castel, les traitresses d'amour,
Immobiles rochers, éternellement pleurent.


Selon la légende, ce site est le témoignage grandiose de l'adultère puni des Dames deMeuse. Les"anciens" nous racontent comment les trois fils du seigneur Hierges, après avoir épousé Berthe, Hodierne et Ige, les trois filles du seigneur de Rethel, partirent pour la croisade, laissant leurs épouses qui furent infidèles, et comment Dieu, pour les punir de n'avoir pas su loyalement garder le pacte conjugal, les changea en trois énormes rochers à l'heure précise où Jérusalem était prise d'assaut.


LE CHEVAL BAYARD
On affirme que tous les sept ans, revenant dans les forêts des Ardennes, le cheval Bayard se tient quelques minutes sur une roche qu'il frappa jadis de ses quatre pieds au point de laisser très lisible l'empreinte de ses fers. Il hennit trés fortement et disparait, mais s'il est possible d'entendre ses hennissements, il est fort difficile de le voir, car personne ne peut se vanter de l'avoir vu. Il apparaîtrait surtout dans les environs de Château-Regnault, entre les " pointes des quatre fils d'Aymon " et à cet endroit qui fut la " table de Maugis ".
--Ces affirmations découlent des légendes "bayard", qui ont pour point commun, la volonté farouche de Charlemagne à tuer les quatres fils d'Aymon.
-- Celle symbolisée par la statue érigée sur le site de la légende

Voici les quatre pics que vous pouvez admirez dans les Ardennes près de Monthermé . Chaque pic incarne un des quatre fils Aymon : Renaud, Allard, Guichard et Richard.

Les quatres fils Aymon
Les 4 fils Aymon poursuivis par l'armée impériale arrivent au sommet du rocher qu'on a, depuis, appelé la roche à Bayard et qui, à cette époque n'était pas encore séparé du reste de la montagne comme il l'est aujourd'hui.
-- A leurs pieds l'abîme, la meuse grondante et profonde. Derrière eux et les serrrant de près, plus de mille chevaliers la lance en arrêt ! plus d'espérance !
-- Vive Dieu s'écriait déjà Charlemagne, enfin je les tiens les louveteaux.
-- Les quatre frères, ensemble, ont enfoncé leurs éperons d'or dans les flancs de leur monture. Bayard a levé sa tête fière, s'est ramassé sur ses quatre pieds. Il bondit comme un cheval ailé et il va retomber tranquillement, de l'autre côté de la meuse, pendant que les 4 frères se signent et remercient Notre Dame

samedi 22 septembre 2007

etang godart


"Le grand étang silencieux, assoupi sous la chaleur, devient au moment du crépuscule un pays féerique et surnaturel."

Guy de Maupassant




le musée de la marionnette

vendredi 21 septembre 2007

Rocroi




Habitants: 2246


Altitude: 385 mètres


Superficie: 5O,41 km²


Le plateau de Rocroi est habité depuis les temps les plus reculés. Les « tumuli » de Sévigny la Forêt dans la Forêt des Pothées l'attestent. Une ferme gallo-romaine, au IIème siècle est construite au bord du ruisseau d'Hamzy. En 1198, Nicolas IV, Baron de Rumigny choisit sur le plateau un endroit marécageux balayé par tous les vents pour élever une chapelle qu'il place sous le saint patron qui porte encore aujourd'hui son nom : St Nicolas. C'est autour de cette chapelle (1200-1220) que les premières habitations se construisent. A cette époque, Raoul Ier ou Raul, 4ème enfant de Henri II de Grandpré, Comte de Porcien et seigneur du lieu, hérite de Henri III, son frère décédé sans postérité. Il fait bâtir près de la chapelle, une maison forte qui deviendra un petit fort. Raul peuple son village de serfs et prisonniers de guerre à qui il donne terre et maison. Si l'on convient de ces premières évolutions, deux théories deviennent alors plausibles quant à l'origine du nom de Rocroi. Il dérive à n'en pas douter du nom de son fondateur Raul : c'est pourquoi on peut supposer que la communauté qui voit arriver d'autres habitants grossit, d'où le village de Raul-croit. Une deuxième version laisse penser que le village, situé au carrefour des chemins du Hainaut et de Liège qui montent vers le Porcien et la Thiérache, prend le nom de Croix de Raul puis Raulcroix pour rappeler la croisée des chemins.
Unique en France, grâce à son urbanisme radioconcentrique, Rocroy est une ville étoile et une porte d'entrée sur la France. Elle se situe au nord de la Champagne-Ardenne à environ 100 km de Bruxelles et 250 km de Paris.



Quelques dates historiques importantes:


Rocroy est une ville fortifiée unique. Conçue tout d'abord sous le règne d'Henri II, vers 1555, pour faire face à la forteresse de Charlemont construite par Charles Quint, elle fut remaniée en 1675 par Vauban. Elle comprend une première enceinte fortifiée de défense, avec cinq bastions, tous différents et une deuxième enceinte défensive et offensive, avec demi-lunes et les avancées des portes de Bourgogne et de France.


De la place principale, ancienne place d'Armes, dix rues radio-concentriques conduisent aux remparts. La place est bordée de maisons dont la plus ancienne porte le millésime 1676. Les plus modernes de ses maisons ont été reconstruites après le bombardement de 1871.



L'Hôtel de ville date de 1843, il a été construit sur l'emplacement de l'Hôtel du gouverneur.


L'Eglise a été construite à la même époque et sa flèche atteint 53 mètres. Elle possède une grande et vaste nef, et son autel est surmonté d'un baldaquin aux belles colonnes de marbre. Sous le porche, un bénitier en pierre bleue de Givet date de 1615.


Sur la place verte, entre la 2ème et 3ème borne, il existe encore une pierre percée d'un trou et qui constituait le socle de l'ancien pilori.


Place du Luxembourg, le dernier corps de garde de la garnison est un modèle de l'architecture militaire du XVII siècle. Un peu plus loin, sur la gauche, un vaste arsenal militaire fut bâti en 1692.


Rocroi offre un remarquable exemple des plus anciennes fortifications de France, du type bastionné, les cinq bastions intérieurs remontent en effet au règne d'Henri II.




Givet














Ville de 7600 Habitants


Haltitude: 103 m


Superficie: 354,33 hectares





HISTOIRE DU NOM DE GIVET:
L'origine du nom "GIVET" est controversée : Deux thèses différentes ont été avancées.
- Il s'agirait, pour De Marsilly, d'un terme de patois local désignant les convois de bois flottants qui descendaient la Meuse : "Les Givées".
- Pour le Révérend Père Don Thierry de Rejalot, Givet proviendrait du nom d'un établissement mérovingien installé sur une rive de la Meuse et servant de péage lors de passages de marchandises.A l'époque l'impôt prélevé était appelé "GABLUM", il devint GABELIUM, GIVELIUM, GIVETIUM, et enfin, au XV° siècle GIVET.










Préhistoire :
- En 1898, le Docteur BEUGNIES découvre un squelette humain de petite taille (1,54 cm) dans les grottes de NICHET (Sur la commune de FROMELENNES, à 5 km de GIVET).
Daté de l'ère préhistorique, ce squelette appartenait à un membre de la race de "Furfooz".

Histoire :
Epoque Romaine
La Meuse sert de limite naturelle entre deux territoires :
rive gauche : Les ADUATIQUES, rive droite : Les TREVIRES.
720
Saint Hubert réside à GIVET et une chronique raconte l'accomplissement d'un miracle
"in vico gabelio" (dans le bourg de GIVET).
922
GIVET devient territoire de Henri 1er, empereur d'Allemagne.
1155
"Le Castrum Givet" échoit à l'évêque de Liège. Le village est alors pourvu de défenses sommaires.
1227
La terre de Givet devient la seigneurie d'Agimont - Givet
1555
Charles Quint, souhaitant défendre ardemment ce passage de Meuse, fait acheter le domaine d'Agimont - Givet par Marie de Hongrie.
Cette même année, il fait construire le Fort de Charlemont. Ce fort conditionnera grandement la vie de la cité. Aujourd'hui, Charlemont a retrouvé sa vocation militaire, il accueille dans son enceinte le Centre d'Entraînement Commando / 9° Zouaves.

Le Village fortifié de CharlemontEstampe du 17ème siècle- Archives départementales.
1678
Le traité de NIMEGUE donne Givet à la France
1697
VAUBAN amplifie et améliore les défenses de Givet et de Chalemont. La cité est désormais totalement entourée d'une enceinte fortifiée "à la Vauban".
24 juin 1763
Naissance à Givet du célèbre compositeur Etienne Nicolas MEHUL, auteur du "Chant du Départ".
1811
L'empereur NAPOLEON BONAPARTE visite Givet, la Meuse est en crue et des prisonniers anglais l'aident à franchir le fleuve. NAPOLEON décide alors la construction rapide d'un pont. Les prisonniers anglais furent graciés par l'Empereur.
1815
Charlemont est assiégé par les Prussiens.
1816 - 1817
Nouvelle occupation, mais des Russes cette fois.
1914
Charlemont et Givet sont bombardés et pris par les troupes allemandes
11 mai 1940
La population civile est évacuée. La ville est de nouveau occupée par les troupes allemandes
Givet est libérée le 7 septembre 1944 par les troupes alliées.







Vue sur le fort...













Vue de la rive...










Vue du centre...














jeudi 20 septembre 2007

sedan

Généralités historiques

Petit prieuré de l'abbaye de Mouzon bâti au 11ème à l'emplacement d'une nécropole du 8ème, le domaine passa au début du 15ème à Evrard III de la Marck qui entreprit en 1424 la construction d'un formidable château fort.
A la fin du siècle, il fut renforcé par Jean, puis par Robert de la Marck qui venait d'acquérir le duché de Bouillon et dont les successeurs, devenus les plus puissants seigneurs de l'Est de la France, prirent le titre de princes de Sedan.
La principauté et le duché furent apportés en dot par Charlotte de la Marck à Henri de la Tour d'Auvergne qui épousa en secondes noces Elisabeth de Nassau dont est issu le Grand Turenne, né à Sedan en 1611.
Les complots de son frère aîné, Frédéric, provoquèrent une réplique royale : il dut céder à Louis XIII sa principauté qui perdit son indépendance avec son rattachement à la Couronne en 1642.
La prospérité de la ville liée depuis le 16ème à la fabrication du célèbre "drap de Sedan", à la fondation d'une académie (ou université protestante) et au commerce, commença à décliner en 1685 avec la Révocation de l'édit de Nantes qui entraîna l'émigration des grands industriels protestants et des intellectuels pour lesquels Sedan était un refuge connu sous le nom de "Genève du Nord".
Turenne est né au château Bas en 1611.
L'événement le plus douloureux de son histoire fut la capitulation de Napoléon III, encerclé par les armées prussiennes le 1er septembre 1870.
En mai 1940, l'armée allemande y perça le front français, ce qui lui ouvrit la route de la mer; tout le centre de la ville fut détruit.
Patrie du maréchal Fabert, premier gouverneur de Sedan au 17ème.
Vestiges préhistoriques et antiques


Architecture civile

Château fort** 1424 (MH), le plus vaste d'Europe (environ 35000 m2 sur 7 niveaux) : rampe d'accès 16ème, tours jumelles de l'entrée, tours est et ouest, courtines, donjon carré, chapelle, bastions, murs de 7 m d'épaisseur, salle des gardes, salle ogivale, ancienne cuisine, salle à la colonne, oubliettes.
Château-Bas* 17ème (MH), ancien palais des princes de Sedan : château, constructions dans la cour, maison 16ème, corps de garde, magasin, grande traverse (IMH).
Le Dijonval*, ancienne manufacture royale de draps 18ème (MH et IMH).
Crypte du couvent des capucins 17ème et tombeau du maréchal Fabert (MH).


Rethel

Généralités historiques

Site néolithique occupé à l'époque gallo-romaine, placé sur la route des invasions, Rethel est aujourd'hui une ville neuve.
Au 10ème, le château appartenait à l'abbaye Saint-Remi de Reims et lui fut volé par ses avoués qui prirent le titre de comtes.
Passé aux Gonzague en 1565, le comté fut érigé en duché en 1582 et vendu en 1663 au mari d'Hortense Mancini, nièce de Mazarin, qui le paya avec une dot du cardinal sous condition que le fief porterait le nom de Mazarin.
Erigé en duché-pairie, Rethel s'appela Mazarin de 1663 à la Révolution.
Rethel eut à subir prises et reprises pendant la Fronde.
La ville a été incendiée en 1914 et en 1940 détruite à plus de 80 %.
Patrie de l'éditeur Louis Hachette et du paléontologue Boucher de Perthes.
Vestiges préhistoriques et antiques
Fouilles préhistoriques au lieu dit les Auges.

Architecture civile

Vestiges du château Mazarin (SI).
Hôpital Général : partie 17ème, chapelle avec toiles des frères Wilbaut 18ème.
Fontaine 17ème de l'ancien hôtel de la Trésorerie générale de Mézières (déposée dans les jardins de la sous-préfecture).



Architecture sacrée



Eglise Saint-Nicolas* 13ème/17ème (MH), très endommagée en 1940, réouverte au culte en 1956 : église à 2 nefs flanquées chacune d'un bas-côté



"Rethel se répand gracieusement du haut d'une colline jusque sur la rivière
d'Aisne" . Victor HUGO "Le Rhin"

Charleville-Mézières

Généralités historiques

Si Charleville et Mézières, auxquelles furent rattachées en 1966 les communes de Mohon, Montcy-Saint-Pierre et Etion, forment une unité économico-géographique, l'histoire des deux villes est tout à fait distincte et a déterminé un paysage urbain très différent.
Charleville doit son nom à son fondateur Charles de Gonzague, gouverneur de Champagne qui décida en 1606 l'érection de sa capitale, où chaque ville de son gouvernement devait obligatoirement faire construire une maison.
Des privilèges économiques et douaniers encouragèrent le peuplement de la ville au détriment de Mézières et furent maintenus après que la ville, passée aux Condé en 1709, fut devenue un simple bailliage royal en 1718.
Guillaume II et le Kronprinz y résidèrent pendant la guerre de 1914-1918.
Ville natale d'Arthur Rimbaud, qui y est enterré.
Mézières : site occupé à l'âge du Bronze final, puis par les Gallo-Romains qui y construisirent un temple dédié à Mercure.
Mézières fut probablement une importante cité mérovingienne comme le prouve la nécropole des 5ème et 6ème.
Au 10ème fut édifié un château dont les murs ruinés (maceriae) ont donné leur nom à la ville.
Au 12ème, Mézières quitta le domaine des archevêques de Reims pour entrer dans le comté de Rethel.
La population s'installa au sud dans le Grand Bourg, puis au nord dans le Petit Bourg, qui furent englobés dans une muraille continue après l'octroi d'une charte communale en 1233.
Des colonies de Liégeois s'ajoutèrent au peuplement de la ville, la première au 13ème après la victoire de Bouvines, la deuxième au 15ème pour échapper à Charles le Téméraire.
En 1521, les troupes de Charles Quint, conduites par le comte de Nassau et Franz de Sickingen, vinrent assiéger la ville défendue par Bayard et furent obligées de se retirer le 27 septembre, date qui est restée depuis la fête de Mézières.
C'est à Mézières que fut célébré en 1570 le mariage de Charles IX et d'Elisabeth d'Autriche.
La citadelle fut construite en 1590 par le maréchal de Saint-Paul pour assurer à ses troupes une place de sûreté contre Henri IV qui venait de gagner la bataille d'Ivry.
Le roi vint visiter la ville en 1606 et ordonna le démantèlement de la citadelle au gouverneur Charles de Gonzague qui, non seulement n'exécuta pas l'ordre, mais créa à côté la ville neuve de Charleville dont les privilèges économiques ruinèrent et dépeuplèrent Mézières.
La ville subit les sièges des coalisés en 1815 et des Allemands en 1870.
Elle fut occupée de 1914 à 1918 et de nouveau de 1940 à 1944.
Vestiges préhistoriques et antiques
Mézières : fouilles préhistoriques de la presqu'île de Saint-Julien.
Nécropole mérovingienne de l'Hôpital*.
Nécropole de Montcy-Saint-Pierre 7ème.

Architecture civile

Charleville : place Ducale** (MH) édifiée de 1612 à 1628 (architecte Clément Métezeau) : 24 immeubles (MH) en brique et pierre, toits à la française en ardoise ; 4 demi pavillons avec dôme impérial ; galerie d'arcades ; porte 17ème dans la cour du n° 40.
Vieux moulin 17ème (IMH) (musées) ; au centre, fontaine vénitienne.
Maison natale de Rimbaud, rue Pierre-Beregovoy ; maison d'enfance de Rimbaud, quai Rimbaud ; tombe de Rimbaud au cimetière.


Département
Ardennes
Région
Champagne-Ardenne
Superficie
5219 km2
Point culminant
la Croix-Scaille (504 m).
Chef-lieu
Charleville-Mézières. 4 arrondissements. 37 cantons. 460 communes.
Population
296357 hab. (recensement 1990)

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Histoire

A l'époque gauloise, la région était recouverte par l'immense forêt ardennaise (arduenna sylva), l'un des lieux de prédilection des druides.
Les tribus qui l'habitaient (Rèmes, Trévires) firent alliance avec les Romains et leurs terres furent incorporées à la Gaule Belgique.
Au 5ème, elle subit les invasions franques.
Par la suite, elle fit partie de l'Austrasie et fut partagée entre Charles le Chauve et Lothaire au traité de Verdun, en 843.
A partir du 9ème, se formèrent les grandes seigneuries féodales : comtés de Champagne, d'Ardenne, de Rethel et de Porcien, principauté de Sedan.
En 1285, le comté de Champagne fut rattaché à la France par le mariage de Philippe le Bel avec Jeanne de Navarre, héritière du comté.
Le comté de Rethel eut ses seigneurs personnels, puis, après 1290, suivit la destinée du comté de Nevers.
Transmis aux Flandres, aux Bourgogne, puis aux Clèves, il fut érigé en duché au profit des Gonzague, puis acquis par le cardinal Mazarin en faveur de sa famille.
La principauté de Sedan, très importante place forte, fut acquise par les ducs de Bouillon (la Marck, puis la Tour-d'Auvergne).
En 1642, à la suite des intrigues du duc de Bouillon, elle fut cédée au roi de France.
En 1678, par le traité de Nimègue, une partie du Hainaut fut rattachée à la France (Givet, Fumay).
Tout au long des siècles, la région fut le théâtre d'opérations militaires : héroïque résistance de Bayard à Mézières assiège par les Impériaux en 1521; combat de la Marfée, au cours duquel, après avoir battu les troupes royales, le comte de Soissons trouva la mort; victoire du Grand Condé sur les Espagnols à Rocroi en 1643; occupation par l'archiduc Léopold en 1650; guerres de la Révolution et de l'Empire; désastre et capitulation de Sedan, le 2 septembre 1870; combats des deux guerres mondiales.

Géographie

Le département se situe au contact d'un bassin sédimentaire, le Bassin parisien, et d'un massif ancien, les Ardennes, dont la frange méridionale occupe la partie nord du département.
C'est un plateau schisteux d'altitude à peu près uniforme, culminant à la Croix-Scaille (504 m).
Dans les creux stagnent des tourbières et des marécages (les fagnes); sur les pentes s'étalent les landes à bruyères (les rièzes), tandis que la forêt recouvre les hauteurs.
Les cours d'eau (Meuse, Semoy) ont enfoncé leurs méandres dans des vallées encaissées dominées par des crêtes dures de quartzite.
Le centre du département est une région de transition composée de divers petits pays au sous-sol argileux de formation jurassique ou infracrétacée.
La vallée de l'Aisne, le pays de Carignan et la Thiérache ardennaise sont les régions les plus fertiles du département.
L'Argonne est un massif boisé constitué de glaise, argile durcie par le sable.
Le Porcien et le Rethélois sont des régions humides au relief de collines.
La région des crêtes pré- ardennaises, rebord des plateaux crétacés, assure la transition avec la Champagne ardennaise qui s'étend au sud de la vallée de l'Aisne.
Qu'elle appartienne à la Champagne pouilleuse, à l'ouest, ou à la Champagne humide, à l'est, où la craie se mêle aux alluvions, elle a le relief d'une plaine faiblement ondulée.
Le climat, de type continental, est généralement rude, avec des hivers froids et prolongés, des automnes agréables et des étés connaissant une forte amplitude diurne.
La forêt reste une des principales ressources et fut à l'origine de l'industrie.
La vallée de la Meuse concentre l'essentiel des activités industrielles (métallurgie, textile, industrie du bois).

Arts, activités et économie

Le département possède un très riche patrimoine archéologique : si le paléolithique demeure faiblement représenté, on compte de nombreux petits gisements de surface néolithiques et quelques vestiges de l'âge de bronze.
Plusieurs tumulus, les cimetières du mont Trote à Manre et du mont Fruleux à Ménil-Lépinois témoignent de l'époque gauloise.
Le pays de Carignan est riche en souvenirs gallo-romains; on en a également découvert à Ville-sur-Lumes, Villers-Semeuse et Montcy-Saint-Pierre.
D'importants cimetières mérovingiens, riches en mobilier, ont été mis au jour à Jandun, Aubigny-les-Pothées, Champigneul-sur-Vence, Mazerny, Lumes, ainsi qu'à l'hôpital de Mézières.
Les Ardennes possèdent quelques églises romanes ou en partie romanes (Braux, Chémerysur-Bar, Cheveuges-Saint-Aignan, Laval-Dieu à Monthermé).
Le gothique primitif (Renwez, Hannappes, Monthermé, Rethel et surtout Mouzon) ou flamboyant (Mézières, Mohon et Donchery) a connu un plus grand développement.
Du 16ème datent les églises de Savigny-sur-Aisne, Saint-Morel, Villers-Semeuse, Charbogne et le portail de Vouziers.
L'art de la Renaissance s'est surtout manifesté dans le mobilier et l'ornementation.
Les troubles politiques ont motivé la fortification d'une vingtaine d'églises aux 16ème et 17ème, surtout en Thiérache (Liart, Tournes, Aouste, Nouvion-sur-Meuse); il faut faire une place à part à la surprenante église d'Asfeld qui ne peut être rattachée à aucune école existante.
Enfin, les petites églises rurales ont un charme et une personnalité qui varient dans chaque région du département.
Les nécessités de la défense militaire ont profondément marqué l'ensemble de la région : construction de puissantes forteresses (Sedan, Charlemont à Givet), d'imposants châteaux forts (Montcornet, Hierges), des maisons fortes (Doumely, Thugny, Wignacourt à Château-Porcien).
Les châteaux d'agrément ne furent construits qu'assez tard : au 18ème les bourgeois anoblis firent bâtir de remarquables petits palais (Bazeilles, Guignicourt-sur-Vence, Wasigny).
La place ducale de Charleville constitue un remarquable ensemble architectural destiné à mettre en valeur la gloire de Charles de Gonzague, fondateur de la ville en 1608.
Beaucoup de monuments ont été victimes des guerres; les Ardennais s'attachent à préserver leur patrimoine artistique et à restaurer ce qui peut être sauvé.

mercredi 19 septembre 2007

Boudin blanc de Rethel


A Rethel, on n'est pas peu fier du Label Rouge et de l'Indication Géographique Protégée (IGP) attribués au "Boudin blanc de Rethel"...

Fabriqué de manière traditionnelle et artisanale, il est exclusivement composé de viande fraîche de porc, de gras dur, de lait non reconstitué et d'oeufs entiers... et surtout pas de mie de pain de fécule ou d'amidon... d'où son extrême onctuosité et son goût succulent...

On doit à un officier du roi, ayant désobéi aux ordres de Richelieu qui avait interdit les duels, cette recette ! Venu se réfugier à Rethel, il installa une charcuterie qui apporta à la ville une partie de sa renommée!

Qu'il soit nature ou truffé, aux champignons ou à l'oignon, cuit ou non, le boudin de Rethel se déguste à l'apéritif coupé en petites tranchettes, en entrée ou en plat... pour régaler les gourmets...

Et que ceux qui disent ne pas aimer le boudin blanc gouttent celui de Rethel avant de persister ...

Chaque année, le dernier dimanche d'avril, Rethel fête le boudin... Animations et dégustations sont au programme !

Le jambon des Ardennes

C’est un jambon fumé. Jadis, on utilisait sa propre cheminée, avec un feu de rameaux encore verts et des branches de genévrier, avant de passer la pièce au feu de bois tout à fait ordinaire, mais ce pendant plus d’un mois.
Désormais, après avoir été frotté chaque jour avec des aromates et du gros sel durant quatre ou cinq semaines, et après l’avoir ensuite dessalé, on l’accroche, pour le sécher, dans une pièce où circule de l’air chaud. Il est ensuite dirigé vers le fumoir, dans lequel on brûle principalement de la sciure de bois. C’est un mets très fin, au goût inimitable qui se doit de figurer dans tout plat de charcuterie ardennaise digne de ce nom. Des tranches pas trop épaisses permettront à ce jambon d’exprimer toutes ses saveurs .

bière ardennaise

Brasserie

Ardenne, terre d'accueil et de savoir-faire depuis la nuit des temps, cultive la tradition brassicole avec sagesse.
La bière Ardwen perpétue dans cet esprit, l'amour du "brasse-sage".

Cette bière artisanale de fermentation haute est un véritable produit du terroir ardennais.
Elle est brassée ave l'eau pure de Launois-sur-vence.
Les malt d'orge sélectionnés avec soin par le brasseur lui confèrent une belle couleur dorée et des arômes délicats, tandis que le houblon finement fleuri, apporte une amertume légère.
La deuxième fermentation en bouteille permet le développement d'arômes subtils et assure une bonne conservation de la bière. Naturellement trouble elle contient un lit de levure dans le fond de la bouteille.

Des visites dégustation vous sont proposées, sur réservation, au cours desquelles vous comprendrez le prcessus de fabrication de la bière, de la sélection des matières premières au brassage et à l'embouteillage.

Palmares du concours générale agricole : médaille d'Or

La potée champenoise

Voilà encore une célébrité qui, pourtant, ne fait pas rentrer le champagne dans sa composition. De nombreuses recettes existent et tous les cuisiniers, amateurs ou professionnels sont certains de détenir “la” vraie.
Ce plat, roboratif s’il en est, est un astucieux mélange. Un chou de bonne taille constitue sa base. On rajoute un jambonneau, un saucisson de Lyon, un saucisson de Morteau, du lard ou de la poitrine fumée... Puis viennent les légumes. 400 grammes de haricots blancs et secs, 6 carottes, 2 navets, une douzaine de pommes de terre. Un “bouquet garni” et les épices complètent le tout. Certains mettent aussi un coq d’environ 2 kilos pour faire bonne mesure.
Cette ration s’entend pour environ huit personnes. Il faut compter quarante cinq minutes de préparation et pas moins de quatre heures pour les différentes cuissons. Le cuisinier a intérêt à se lever tôt pour servir la potée au déjeuner. Car la manger au dîner pourrait générer une digestion un peu délicate.
On l’aura compris, une chose reste sûre : à moins d’avoir un très solide appétit, foin d’entrée et de dessert, la potée champenoise est un repas à elle toute seule !


La recette en détails:


Dans 5 l d'eau froide, mettez la poitrine et le jambonneau rincés.Amenez à ébullition, écumez.Baissez le feu, faites cuire 1 h 30 à 2 h à petits bouillons, puis ajoutez carottes, oignon, navets, céleri, poivre, clous de girofle.Pendant ce temps, faites blanchir les haricots secs dans 3 l d'eau froide amenée lentement à ébullition.Après 10 mn de petits bouillons, égouttez-les, remettez-les dans une autre eau bouillante, salée, avec le bouquet garni.Cuisez à couvert à très petit feu pour que les haricots n'éclatent pas.Ajoutez le coq 20 mn après les légumes; l'ébullition reprise, baissez le feu, laissez frissonner 20 mn par livre de coq.Ajoutez les pommes de terre entières 20 à 25 mn avant la fin.Présentez les viandes découpées, les légumes, avec les condiments habituels, moutarde, cornichons, pickles, gros sel, sauce barbecue, huile, vinaigre.



Salade au lard Cette salade au lard est la spécialité des Ardennes... Point de grande cuisine, juste quelques bons produits, et une bonne dose de gourmandise...
Tout commence au printemps avec la cueillette des pissenlits, soigneusement triés et lavés pour ne garder que le blanc.
Parallèlement vous aurez fait cuire dans une cocotte en fonte des pommes de terre qui se tiennent à la cuisson puis les éplucherez et les couperez en rondelles... Dans cette même cocotte vous y mettrez à blanchir vos pissenlits, juste quelques minutes...
Pendant ce temps, faire revenir le lard coupés en morceaux dans une poêle avec un oignon et des échalotes. Vous remettrez les pommes de terre dans la cocotte avec les pissenlits et enfin ajouterez les lardons.
Vous verserez alors dans la poêle un filet de vinaigre pour déglacer et en napperez l'ensemble dans la cocotte.
Vous remuerez encore sur le feu pendant 5 bonnes minutes, le temps que tout soit prêt sur la table et tous, assis, l'assiette tendue, pour servir aussitôt !

les carolos: Spécialité de Charleville Mezières

Gateau "le Carolo" Retrouvez ce gateau dans votre Boulangerie/Patisserie "au Carolo" "Le Carolo" est né en 1962 à Carvin à l’initiative de Monsieur Michel DELATTRE, pâtissier aujourd’hui à la retraite. D’abord apprenti dans les Ardennes, c’est à Charleville Mézières qu’il imaginera cette pâtisserie. C’est en hommage aux habitants de cette ville "les carolomacériens" que ce gâteau portera son nom : "Le Carolo", délicieuse meringue aux amandes garnie d’une crème légère pralinée. Les nouveaux propriétaires, Monsieur et Madame DELOFFRE, honorent encore aujourd’hui la tradition en fabricant l’illustre Carolo "Notre spécialité jamais égalée". La tarte au sucre figure également au registre des spécialités de la maison. A consommer sans modération…







la recette Carolo (Spécialité de Charleville Mézières) Ingrédients : 6 blancs en neige très ferme 200 g de sucre en poudre 150 g d'amande en poudre 20 g de fécule Crème au pralin : 100 g de sucre en morceaux 1 dl d'eau 5 jaunes d'oeufs 250 g de beurre 50 g de pralin en moudre vanille Préparation : Mélangez délicatement : Le sucre en poudre, la poudre d'amande et la fécule aux blancs en neige Divisez la pâte obtenue en 3 Etalez ces 3 parties en galettes de 5 mm d'épaisseur sur la tôle de votre four, préalablement beurrée et farinée (cuisson d'une dizaine de minutes) Laissez refroidir ces 3 galettes Faites cuire le sucre avec l'eau en mettant les 50 g de pralin versez cette préparation, très lentement sur les jaunes d'oeufs, mélangez au fouet pour ne pas cuire les oeufs fouettez le mélange jusqu'à refroidissement (mousse légère) faire ramollir le beurre (il ne doit surtout pas fondre) car il doit être fouetté pour obtenir une pomade que vous ajoutez à la mousse de pralin obtenue précedemment Intercallez une couche de meringue et une couche de mousse de pralin.... Garnissez avec le reste de la mousse et décorez avec les amandes hachées et grillées, Saupoudrez de sucre glace

dimanche 16 septembre 2007

zouzoute


Sanglier abattu : menaces de représailles contre l'agent ONF
Cette année, plus de 6.000 sangliers seront tués dans les Ardennes.
CE qu'il faut bien appeler aujourd'hui « l'affaire Zouzoute » semble déraper dangereusement.Rappelons les faits : ven dredi 7, vers 19 heures, une laie apprivoisée d'une centaine de kilos s'échappe de la ferme de Dominique et Nadine Molitor, à Signy-l'Abbaye. L'animal s'offre une balade dans les rues de la commune, créant l'animation. Les passants lui offrent du pain dans une ambiance bon enfant. Après environ une heure de ce manège, un jeune agent de l'Office national des forêts, déjà connu sur la commune pour son intran sigeance quant au respect de la loi, utilise son arme de service pour abattre la laie.Un arrêté préfectoral autorise en effet les agents assermentés à tuer tout animal nuisible ou soumis au plan de chasse « présentant un comportement suspect ou dangereux à l'égard de l'homme ».Pour corser le tout, l'agent de l'ONF doit s'y reprendre à plusieurs fois : Dominique Molitor comptera neuf impacts sur la dépouille de Zouzoute.LynchageDurant le week-end, le village entre en ébullition. Des panneaux « Attention, tir à balles réelles » fleurissent dans les rues et sur le forum de notre site internet (www.lunion.presse.fr) ou par courrier classique, les messages, chaque jour plus nombreux, n'ont pas de mots assez durs pour « l'assassin de Zouzoute ».On parle de « boucherie perpétrée par un cow-boy d'opérette », d'un « crime commis par un excité de la gachette ». « Honte à cet homme ! », s'exclame un lecteur tandis qu'un autre stigmatise les « pulsions sadiques » de l'agent de l'ONF.La plupart des messages que nous recevons depuis présentent une telle violence qu'ils en sont devenus impubliables. Ce lynchage vient donc de franchir un nouveau palier puisque le fonctionnaire de l'ONF a eu la mauvaise surprise de trouver dans sa boîte aux lettres un courrier de menaces. Anonyme, bien sûr. « On ne le menace pas clairement de mort, mais on lui conseille de se méfier, de rester sur ses gardes », indique la gendarmerie, déjà sollicitée suite à la plainte pour acte de cruauté envers un animal apprivoisé déposée par les propriétaires de Zouzoute.« On prend ce courrier de menaces très au sérieux et on a ouvert une procédure ».

Article paru le : 15 septembre 2007 ( journal l ardennais )

vendredi 14 septembre 2007

charleville mezieres

la place ducale


Charleville : place Ducale**
édifiée de 1612 à 1628 (architecte Clément Métezeau) : 24 immeubles (MH) en brique et pierre, toits à la française en ardoise ; 4 demi pavillons avec dôme impérial ; galerie d'arcades ; porte 17ème dans la cour du n° 40.

les ardennes

que pensez vous des Ardennes